Rédigé par : Mégane Cantérini
Les conseils d'experts
Référencement GEO : anticipez le SEO de demain
Il y a quelques années encore, discuter naturellement avec une machine relevait de la science fiction. Pourtant, interroger des assistants IA comme ChatGPT, Copilot ou Perplexity est désormais un réflexe quotidien pour s’informer, s’organiser ou même prendre des décisions. Ces outils fascinent autant qu’ils déroutent, mais une chose est sûre : ils transforment nos usages numériques. Et chez Odiens, nous voyons déjà les marques ajuster leurs stratégies en profondeur.
Dans ce nouveau paysage, les moteurs de recherche évoluent eux aussi. Aux liens classiques s’ajoutent maintenant des réponses générées par l’IA. Alors, pour rester visibles dans ces interfaces, les entreprises doivent repenser leur stratégie. C’est tout l’enjeu du GEO (Generative Engine Optimization), une approche complémentaire du SEO, pensée pour accroître la visibilité d’une marque dans les moteurs dits « génératifs ».
Dans cet article, découvrez ce qu’est le référencement GEO, pourquoi il compte déjà dans l’univers du SEO et comment l’intégrer efficacement à votre stratégie digitale grâce à l’expertise d’Odiens.
Ce qu’il faut retenir :
- Le GEO (Generative Engine Optimization) est une extension du SEO, pensée pour les moteurs IA.
- Les IA génératives (ChatGPT, Perplexity, Copilot…) ne renvoient pas de liens, mais produisent des réponses.
- En juillet 2025, Google passe sous les 90 % de parts de marché, tandis que les GSE progressent (Statcounter).
- Le marché des moteurs de recherche IA a bondi de 525 % en revenus en 2024, et devrait atteindre 1,3 trillion de dollars d’ici 2032 (Software Oasis).
- Le GEO s’appuie sur les piliers du SEO (EEAT, contenu de qualité), mais inclut aussi des actions hors site (forums, avis, réseaux sociaux…).
- GEO et SEO sont complémentaires : les deux sont indispensables pour rester visible dans le web de demain.
Qu’est-ce que le Generative Engine Optimization (GEO) ?
À l’heure où les assistants IA deviennent des moteurs de recherche à part entière, le GEO – pour Generative Engine Optimization – s’impose comme une évolution naturelle du SEO. Il ne s’agit plus seulement d’apparaître dans les résultats de recherche classiques, mais d’être cité, repris, recommandé dans des réponses générées par l’intelligence artificielle.
Ainsi, le GEO consiste à optimiser la présence d’une entreprise dans ces nouveaux environnements, en tenant compte de la manière dont les IA accèdent, comprennent et reformulent l’information. L’objectif n’est donc plus uniquement de bien se positionner, mais de devenir une source fiable, que les moteurs génératifs vont juger digne de figurer dans leurs réponses.
Concrètement, cela implique de repenser la stratégie de contenu, d’élargir le périmètre d’action au-delà du site (forums, réseaux sociaux, avis, backlinks…), de travailler son autorité perçue et se doter d’outils de mesure de cette nouvelle visibilité.
En effet, les entreprises doivent désormais mettre en place des dispositifs de veille spécifiques pour suivre leur présence dans les environnements IA. Cela inclut l’identification des requêtes sur lesquelles la marque pourrait être citée, le monitoring des réponses générées par des outils comme ChatGPT ou Perplexity, et l’intégration de KPIs liés à la visibilité IA dans leurs dashboards analytics. Car sans indicateurs concrets, difficile de piloter efficacement une stratégie GEO.
GEO et IA : quand l’intelligence artificielle change le SEO
L’arrivée des GSE (Generative Search Engines) comme Search GPT, Perplexity ou Copilot a bouleversé les repères du SEO traditionnel. Ces moteurs ne se contentent plus d’afficher des pages : ils génèrent des réponses, rédigées à partir de données puisées dans des contenus en ligne jugés fiables.
Dans ce contexte, la visibilité d’un site ou d’une marque ne dépend plus seulement de son classement dans les SERP, mais de sa capacité à influencer les réponses produites par l’IA. On entre ainsi dans une logique de référencement conversationnel, où l’enjeu est d’être identifié comme une source de confiance.
Les IA génératives, pour produire une réponse, combinent des informations issues de multiples sources : contenus éditoriaux, signaux sociaux, backlinks, citations, avis clients… Pour exister dans cet écosystème, une entreprise doit donc renforcer son autorité perçue et structurer ses contenus de façon à répondre aux intentions de recherche et pas seulement aux mots-clés recherchés.
Le GEO naît de cette mutation induite par l’IA : il offre une réponse stratégique à l’évolution des usages et à l’ascension rapide des interfaces conversationnelles.
SEO vs GEO : quelles différences fondamentales ?
Le référencement SEO repose sur l’optimisation d’un site pour répondre aux critères des moteurs de recherche classiques comme Google : structure technique, qualité du contenu, popularité, maillage interne, etc. L’objectif est clair : positionner des pages dans les premiers résultats pour capter du trafic organique.
Le GEO, lui, ne vise pas un classement dans les SERP, mais une présence dans les réponses générées par l’intelligence artificielle, comme celles de Perplexity, ChatGPT ou Bing Copilot. Ces moteurs génératifs ne se contentent pas de lister des liens : ils formulent directement une réponse à la requête de l’utilisateur, souvent en mentionnant une ou plusieurs marques comme source d’information. Le but est donc d’être parmi ces sources mentionnées.
Autrement dit, le SEO travaille à faire venir l’utilisateur sur le site, quand le GEO cherche à faire apparaître la marque dans la réponse même. Cela implique une approche différente : plus d’importance donnée à la réputation de l’entreprise, à son écosystème digital externe (sites d’autorité, plateformes d’avis, réseaux sociaux), mais aussi à la qualité perçue de son contenu selon les critères des GSE. S’ils sont différents, GEO et SEO ne s’opposent donc pas : ils se complètent. C’est pourquoi Odiens aide les entreprises à tirer parti des deux approches, pour maximiser leur visibilité et renforcer leur notoriété.
Référencement GEO : pourquoi agir dès maintenant ?
Si les interfaces d’intelligence artificielle génèrent encore une part limitée du trafic global, avec moins de 0,2 % des recherches selon Statcounter en 2025, leur progression est fulgurante. Google, qui représentait 93 % des recherches mondiales en 2023, est passé sous le seuil symbolique des 90 % cette année. Pendant ce temps, Bing, ChatGPT, Perplexity et d’autres moteurs IA attirent un nombre croissant d’utilisateurs en quête de réponses rapides, synthétiques et fiables.
Ne pas anticiper la mutation du SEO avec le GEO, c’est donc risquer de perdre en visibilité demain. De plus, le référencement GEO permet aux marques de ne pas dépendre uniquement des SERP traditionnelles, mais de se positionner dès maintenant dans les réponses générées par les moteurs IA. Et les places sont limitées, car une réponse IA cite rarement plus de 3 à 5 sources.
Agir dès maintenant, en faisant appel à une agence spécialisée comme Odiens, c’est aussi l’opportunité de prendre une longueur d’avance sur les concurrents, en travaillant une visibilité qui repose autant sur la crédibilité externe que sur la stratégie de contenu. Au contraire, attendre que les GSE deviennent dominants, ce serait être en retard : le moment d’agir, c’est maintenant.
Comment mettre en place une stratégie GEO efficace ?
Mettre en œuvre une stratégie de Generative Engine Optimization (GEO), c’est d’abord comprendre que la visibilité ne se joue plus uniquement sur votre site, mais dans tout l’écosystème numérique autour de votre marque.
Voici les principaux leviers à activer – des pratiques que l’équipe Odiens met déjà en œuvre pour ses clients, afin d’assurer une présence optimale dans les moteurs génératifs :
- Optimiser vos contenus pour les moteurs génératifs : structurez vos pages pour répondre aux logiques conversationnelles des IA, privilégiez des formats adaptés, intégrez des requêtes formulées naturellement et utilisez des balises sémantiques appropriées (title, meta, Hn, schema.org).
- Valoriser votre expertise : adoptez une stratégie fondée sur l’EEAT (Experience, Expertise, Authority, Trustworthiness), toujours prisée par les GSE.
- Travailler la performance technique de votre site : un site mal indexé ou lent à charger a moins de chances d’être exploré et compris par les GSE. Un bon maillage interne, des balises propres et une hiérarchie claire sont essentiels.
- Renforcer votre autorité en ligne : obtenez des mentions de votre marque ou de vos produits sur des sites à forte notoriété (médias, comparateurs, plateformes spécialisées, avis clients, forums comme Reddit ou Quora, etc.).
- Diversifier vos points de présence : publiez du contenu de qualité sur LinkedIn, Google Business, des blogs partenaires ou des marketplaces pertinentes.
Et si vous voulez gagner du temps et viser juste, faites-vous accompagner par une agence spécialisée qui maîtrise les leviers du référencement GEO… et ceux du SEO, bien entendu.
Référencement GEO : les erreurs à éviter et les outils à connaître
Se lancer dans le Generative Engine Optimization ouvre de nouvelles opportunités, mais certaines erreurs peuvent freiner vos efforts. Voici les principaux pièges à éviter :
- Raisonner uniquement avec les codes du SEO classique : un bon ranking ne garantit pas d’être cité par une IA générative. Il faut penser visibilité, notoriété et autorité perçue.
- Se concentrer exclusivement sur son site : les GSE scrutent l’ensemble de l’écosystème digital. Un site sans écho externe a peu de chances d’émerger dans leurs réponses.
- Oublier l’intention conversationnelle : des contenus mal structurés ou trop techniques sont peu repris. Clarté, ton pédagogique et formats adaptés sont clés.
- Manquer de cohérence dans sa ligne éditoriale : une marque floue ou trop dispersée dans son expression digitale devient invisible dans les moteurs IA.
Pour suivre et ajuster vos actions, voici des outils particulièrement utiles :
- Semrush : pour surveiller votre présence, vos backlinks et l’évolution de vos contenus dans le temps.
- ScreamingFrog : pour auditer finement votre site, structure comprise.
- YourTextGuru : pour optimiser vos contenus sémantiquement, en phase avec les intentions de recherche.
- SEObserver : pour analyser la concurrence et détecter les opportunités de visibilité hors site.
En les combinant intelligemment, vous affinez votre stratégie GEO sans jamais nuire à votre SEO.
Mesurer ses performances GEO : quels KPIs ?
Le référencement GEO étant à ses débuts, il est difficile de savoir avec certitude si un contenu est repris dans une réponse d’IA. En effet, les moteurs génératifs ne fournissent pas encore de tableaux de bord dédiés ni de données de positionnement précises. Pour autant, il est possible d’évaluer l’efficacité d’une stratégie GEO en s’appuyant sur plusieurs indicateurs indirects :
- Le trafic global du site, en particulier issu de requêtes longues ou conversationnelles (souvent typiques des recherches via IA).
- L’évolution de la notoriété de marque, mesurée via les volumes de recherche sur le nom ou les mentions sur le web.
- La qualité des backlinks et citations, indicateurs d’autorité qui renforcent la visibilité dans les moteurs de recherche classiques comme dans les GSE.
- Les signaux d’engagement sur les contenus, comme les partages, taux de rebond, temps de lecture… qui peuvent indirectement influencer la perception dess contenus par les IA.
En attendant que les GSE fournissent leurs propres outils d’analyse, ces KPIs restent les meilleures balises pour piloter une stratégie GEO efficace.
GEO et SEO : deux leviers pour une même ambition
Face à l’émergence des moteurs de recherche génératifs, le GEO ne remplace donc pas le SEO : il en prolonge les fondations. Dans ce contexte, intégrer le Generative Engine Optimization à votre stratégie digitale, c’est préparer votre marque à gagner en visibilité dans les moteurs d’aujourd’hui comme dans ceux de demain.
Vous souhaitez passer à l’action ? Parlons-en ! L’équipe Odiens est là pour vous accompagner.
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